• Concours => La naissance de Vénus

    Vous vous demandez sûrement ce que veut dire ce titre farfelu ? En fait je participe à un concours (voir le module "Concours d'écriture") sur le thème « Au cours d’une visite au musée, tu te trouves mystérieusement happé par l’oeuvre que tu contemples. Cette dernière va t’emmener au coeur de son histoire...». Je n'ai pas encore envoyé mon texte (ni terminé d'ailleurs :3) mais je vous livre les premières lignes, j'espère qu'elles vous plairont..

    J'ai choisi comme tableau : La naissance de Vénus (Botticelli)

    Il était 18h. Le soleil se couchait, et le musée se teintait d’or, tandis que les derniers rayons venaient caresser ma peau. Ce n’était pas la première fois que je visitais la Galerie des Offices de Florence. Dans ma famille, c’était un rituel de déambuler chaque premier dimanche du mois dans ses couloirs. Car chaque mois, on redécouvrait un tableau, au fond d’une salle. On remarquait un détail, une sculpture sans nez, un animal insolite peint en arrière plan. Ce musée m’était familier, et, féru de peinture,  j’appréciais ces visites.
    La fermeture était proche. Je m’attardais devant les tableaux, contemplant les courbes, les aplats. Lorsque inconsciemment je me retrouvai devant La naissance de Vénus. Ce tableau était mon préféré, non pas à cause de son succès, mais parce que j’étais passionné de mythologie et me nourrissais des mythes ainsi que de ce qu’ils nous apportaient aujourd’hui. Au fond de moi je m’étais toujours imaginé Vénus, la belle, la plus parfaite de toutes. Ce tableau était une fidèle représentation de mes rêves, avec les courbes exquises de la déesse et son visage confus, ses longs cheveux bouclés et son teint d’un blanc pur. Elle sortait des eaux doucement, portée par une immense conque. Les plis des tissus eux aussi me fascinaient. À leurs formes on sentait le vent, comme s’il était là, ce Zéphyr venant de l’ouest du tableau, qui faisait voler les cheveux de Vénus et le voile de l’ Heure qui tentait de l’en couvrir.
    Je m’apprêtais à repartir, à murmurer À bientôt à ce tableau dont je sentais le sens caché, mais quelque chose me retenait. J’étais comme paralysé sur place, mes yeux ne voulaient plus se détourner du visage de Vénus. Ses yeux... Ses yeux me semblèrent tout à coup si proches, ses cheveux si réels, que je vacillai. Puis je tombais en avant, soudain épuisé. Je m’apprêtais à ressentir le froid dur du sol de marbre, mais c’est un tapis d’herbe qui me reçut. J’avais fermé les yeux, le temps d’un instant. Une lumière dorée m’éblouit lorsque je levai les paupières. Des chants d’oiseaux me parvenaient, des bruissements de vagues qui se brisaient sur une étroite plage d’herbe.

    © Lise Bello, All Rights Reserved


  • Commentaires

    1
    Mardi 4 Février 2014 à 21:37

    Pas mal du tout Mademoiselle! Bravo!

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    2
    Mercredi 5 Février 2014 à 12:45

    Merci ! Je vais bientôt mettre la suite, mais elle est moins travaillée car il me restait une journée avant la fin :)

    3
    Dimanche 9 Février 2014 à 11:11
    roléro-t

    Bonjour,


    Cela est pas mal du tout! je confirme...bon dimanche. 


    Merci pour ta visite.

    4
    Dimanche 9 Février 2014 à 16:35

    Merci !

    La suite est ICI ! (pour ceux que ça intéresse :3)

     

    5
    Vendredi 14 Février 2014 à 22:08

    C'est parfait ! Le sujet est plutôt pas mal alors sa rend un truc vraiment classe !! En cours, mes sujets de rédac' sont pourris !! Je déprimes...

    6
    Vendredi 14 Février 2014 à 23:01

    Mais non faut pas dire ça ! ;) merci en tout cas <3

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