• Visite du château Carbonnieux

    Le château Carbonnieux. Ce lieu m'a inspirée dès que j'y suis entrée.

    On entre par une grille de fer noir, arborant fièrement la Sainte Croix, nous accueillant dans une cour tapissée de fins graviers. Des haies taillées trônent en son milieu, spectacle agréable accompagné de l'homogénéité des portes rouges foncées, couleur bordeaux, la couleur du vin.

    De vieux lampadaires, toujours fiers après leur millénaire d'existence, pendent aux fenêtres de leur inutile poids, puisque ma visite s'effectue le jour, un jour frais d'hiver 2014.
    Je n'ai guère le temps de m'attarder sur la beauté de la cour, d'un calme chaleureux, bien qu'une magnifique voiture couleur de vin à l'âge indéfini m'attende dans l'ombre.

    Où sommes-nous ? Je ne le sais point. Dans une raffinerie de vin, si cela existe. De fortes odeurs de vin et de poussière m'assaillissent lorsque je passe la porte. Sur le mur, un serviteur de Bacchus est gravé, apportant sûrement un plein panier de raisin à son maître. Je m'attarde à contempler les grosses machines de fer tandis que les relents d'alcool me montent à la tête. Je suis adossée contre la barrière d'un immense puits donnant sur l'étage inférieur. Ce puits me donne le vertige, l'ivresse naissante aidant. Sur le sol, une magnifique coquille St Jacques de tomettes rouges et ocres est surmontée de la Sainte Croix plus belle que jamais.

    Nous entrons dans la salle de fermentation. D'immenses cuves travaillent de parts et d'autres de la pièce. Sur le mur du fond, la fière inscription Château Carbonnieux accompagnée de l'inévitable Sainte Croix renforce la symétrie du lieu.

    Nous arrivons dans le lieu clé du château : la cave à vin. 800 barriques parfaitement alignées, contenant chacune 225 litres du jus de la vigne, dégagent une odeur plus forte encore que précédemment. Et je me sens lourde, ivre, fatiguée. L'effet premier de l'alcool, l'apaisement, me prend, s'insinue en moi.

    La guide nous explique la légende des cannelés bordelais. Le blanc de l'oeuf servant à filtrer le vin, le jaune est utilisé pour préparer les cannelés, ma pâtisserie préférée. Ironie du sort, Bordeaux étant la ville du vin, les cannelés sont parfumés au rhum.
    Une immense statue d'un moine bénédictin, Don Galléas, surveille les barriques d'un oeil attentif, le doigt levé. La statue est d'un beau bois verni, la ceinture du moine peinte en or.

    Ecrit "en direct" au château Carbonnieux, Leognan (près de Bordeaux)
    Lise Bello


  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 23:44

    ca avait l air super interessant .

    2
    Samedi 4 Janvier 2014 à 10:47

    c'était bof, parce que la guide ne parlait que du vin et la manière dont il était fait (et je n'aime pas ça donc...), mais c'est le lieu en lui même que j'ai aimé.

    3
    Samedi 4 Janvier 2014 à 10:57

    hahaha , c'est vrai que on ouvait s'attendre à ce qu'elle parle d'autre chose que ca ... t'as raison moi je deteste ca aussi .=)

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