• Primordial avant de commencer votre récit : documentez-vous. Vous êtes sûrement en train de faire la grimace en lisant ces lignes, pourtant c'est capital ! Si vous écrivez un livre sur les sciences humaines et que vous n'y connaissez rien, ce ne sera pas un bon livre.

    Parcourez tous les sites traitant le sujet, notez les informations importantes, surlignez les informations que vous allez utiliser. À la fin de vos recherches, vous devez avoir au moins 5 pages d'informations, que vous aurez plus ou moins mémorisées. Et là, vous serez fin prêt.

    Vous allez dire que ma façon de voir les choses est trop carrée. En plus, moi, ce que je déteste par-dessus tout, c'est l'école. Alors pourquoi faire de l'écriture une activité scolaire ? Mais je n'en fais rien ! Moi aussi avant je détestais me documenter. Mais pour bien faire entrer le lecteur dans votre monde, il ne faut pas que des détails incohérents le contrarient. De plus, les auteurs les plus critiqués sont : 1) les auteurs "à l'eau de rose". 2) Les auteurs incultes. Donc ne râlez pas pour quelques heures de travail ! Votre roman en sera 10 fois meilleur. Sur ce, je vous laisse à vos recherches, et j'espère que vous suivrez mon conseil. :)


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  • Bonjour à tous ! Depuis un an, je suis sur un projet de roman autobiographique... en vers. Il parle principalement d'amour, car dans ma vie il n'y a pas d'amour serein, ce ne sont que des passions secouées, des amours non partagés, des souffrances. Je vous invite à lire quelques passages ci dessous. Pour plus de lectures, abonnez-vous à la newsletter !

    Partie 1 : Les premières lignes

    Le vent souffle fort.
    Mes membres frissonnent.
    Je ferme les yeux.
    Je vois son image...

    Il me regarde, je le sens.
    Ma tête tourne, rien que d'y penser.
    Même lui, de mon cœur pourrait entendre les battements.
    Ils sont si purs, si passionnés.

    Mais ses yeux se détournent de moi,
    Le charme se rompt, à mon grand désarroi.
    Il est si beau, ses cheveux décoiffés,
    Ses joues roses et son sourire charmeur.

    Flashback

    CE1

    Je tombe des nues.
    Cela devait arriver un jour.
    On m'enlève mes amies,
    On m'enlève mon amour.
    Je l'aime depuis trois ans.
    Il déménage.
    Je saute une classe.

    Je pleure à chaudes larmes.
    Assise sur une chaise,
    Je dois rendre les armes.
    Mais mes pensées attisent les braises.
    Je ne suis qu'une enfant.
    Mais je tiens à cœur ces choses-là.
    Ma mère me prend dans ses bras.
    Elle n'est pas à l'aise, je le sens.
    Fatiguée de combattre, je me résigne.
    Je regarde la fenêtre, attendant un signe.
    Mais lui non plus ne m'aime pas.
    On dirait qu'ils sont tous comme ça.


    CM1

    On me regarde.
    Je me cache les yeux des mains.
    Sans cesse, je suis sur mes gardes.
    A repérer qui barrera mon chemin.
    Ils se moquent tous, je suis seule...
    Comme face au loup qui m'ouvrirait sa gueule.
    J'ai peur d'eux, je fuis
    Mais partout, tout le temps, on me suit.

    J'ai envie de pleurer.
    Les larmes me montent aux yeux.
    Je suis dans un enfer grillagé.
    Et ils sont des monstres hargneux.

    Je n'ai que huit ans,
    Ils en ont neuf, eux.
    Et moi, je les trouve grands.
    Je suis la proie d'un aigle majestueux.

    Mais que faire?
    Je suis si sensible.
    Leurs cœurs sont de pierre,
    Dis-je, et je suis leur cible...
    Au vent je m'envolerais,
    Au soleil je fondrais.
    Fragile comme une fleur,
    Légère comme du papier,
    Ils m'ont attrapée,
    Dans la tanière qu'est mon cœur.

    © Lise Bello, All Rights Reserved


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  • Zola est un écrivain de talent. Après la lecture de Thérèse Raquin, j'en suis pratiquement tombée amoureuse. Dans ce livre, il étudie des tempéraments, et comme il le précise dans sa préface de la deuxième édition : « J'ai simplement fait sur deux corps vivants le travail analytique que les chirurgiens font sur des cadavres. »

    Ce travail des humains et de leurs comportements, de leur mode de vie, est passionnant. Ci-dessous j'aimerais partager avec vous mon passage préféré de ce livre, celui qui m'a vraiment fait rentrer dans l'histoire.

    Page 84

    Une porte s'ouvrit. Sur le seuil, au milieu d'une lueur blanche, il vit Thérèse en camisole, en jupon, tout éclatante, les cheveux fortement noués derrière la tête. Elle ferma la porte, elle se pendit à son cou. Il s'échappait d'elle une odeur tiède, une odeur de linge blanc et de chair fraîchement lavée.

      Laurent, étonné, trouva sa maîtresse belle. Il n'avait jamais vu cette femme. Thérèse, souple et forte, le serrait, renversant la tête en arrière, et, sur son visage, couraient des lumières ardentes, des sourires passionnés. Cette face d'amante s'était comme transfigurée; elle avait un air fou et caressant; ses lèvres humides, les yeux luisants, elle rayonnait. La jeune femme, tordue et ondoyante, était belle, d'une beauté étrange, toute d'emportement. On eût dit que sa figure venait s'éclairer en dedans, que des flammes s'échappaient de sa chair. Et, autour d'elle, son sang qui brûlait, ses nerfs qui se tendaient, jetaient ainsi des effluves chauds, un air pénétrant et âcre.

      Au premier baiser, elle se révéla courtisane. Son corps inassouvi se jeta éperdument dans la volupté. Elle s'éveillait comme d'un songe, elle naissait à la passion. Elle passait des bras débiles de Camille dans le bras vigoureux de Laurent, et cette approche d'un homme puissant lui donnait une brusque secousse qui la tirait du sommeil de la chair. Tous ses instincts de femme nerveuse éclatèrent avec une violence inouïe; le sang de sa mère, ce sang qui brûlait dans ses veines, se mit à couler, à battre furieusement dans son corps maigre, presque vierge encore. Elle s'étalait, elle s'offrait avec une impudeur souveraine Et, de la tête aux pieds, de longs frissons l'agitaient.


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    Bientôt Noël ! On se pare, on s'enguirlande au sens propre du terme. On se presse dans les boutiques de cadeaux où de grandes étiquettes de promotion attirent nos yeux alléchés. Noël était d'abord célébré pour fêter le solstice d'hiver, puis pour la naissance du Christ, et maintenant pour beaucoup de monde, c'est une réunion de famille. On sourit, on rit devant un bon feu, on ouvre des paquets bariolés. C'est un moment d'euphorie qui devrait durer toujours. Mais malgré cette courte soirée de bonheur, les soucis ne disparaissent pas. Il se cachent, seulement le temps de Noël.

    Dans la cuisine, mes tantes préparent le repas. On sent la tension monter. Elles se crient dessus, laissant toute leurs nerfs lâcher. Et moi, dépitée, j'ai peur pour notre Noël. Mais tout se passe bien. Elles affichent des sourires forcés, mais dans nos coeurs d'enfants ce sont les plus beaux.

    Si il y a Noël, il  y a aussi tout ce qui vient avant. Les sapins, les lumières, les promotions, les affiches et les cadeaux. On décore son sapin un mois avant pour se mettre dans l'ambiance, et puis on le range pour le ressortir l'année suivante. On cache nos cadeaux dans des recoins de la maison, là où personne ne peut les trouver. On calcule avec précision le budget pour chaque membre de la famille. On fait des folies, on s'imagine déjà les sourires éclairer les visages. Voilà ici toute la magie de Noël.


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  • Avant toute chose, on commence par une ouverture. Un premier chapitre, un prologue, pour commencer un livre. Si on considère ce blog comme un livre, ceci en est l'introduction.

    JE VOUS SOUHAITE BIENVENUE SUR MON BLOG !

    Ouverture du blog

    Aujourd'hui il ouvre enfin, après un long mois d'attente où je me retenais de cliquer sur le bouton "Publier". J'espère que ce blog destiné aux écrivains en herbe va vous plaire, même si vous ne pensez pas avoir de plume.

    J'ai encore beaucoup d'améliorations à faire, mais ce blog est là. Il vous ouvre ses portes.


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