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C'est dur d'être motivé pour écrire ! Ça arrive aléatoirement, comme un coup de vent, et puis ça repart. " Lorsque je suis motivé(e), c'est dans ma douche ou en cours !! Jamais quand je suis devant mon ordi / mon carnet !! "
Oui, je confirme, c'est gênant. Ça m'arrive aussi.. Alors comment faire pour se motiver ? Déjà, il faut être de bonne humeur. Ruminer des idées noires ne fera que dégrader vos écrits, et votre confiance en votre plume. Alors chassez toute onde négative, et si vous ne vous sentez pas bien là où vous êtes, allez ailleurs !
1 : Écrire en musique
Je pratiquais déjà cet exercice pendant que j'écrivais mes romans, et un jour ma professeure de français nous a dit " Je mets de la musique, écrivez. " Tout simplement. On a écrit pendant vingt minutes. Et je peux vous dire que c'était les vingt plus belles minutes de ma vie (enfin je crois). Donc si vous n'êtes pas motivé, mettez de la musique, cela vous détendra et vos écrits seront plus fluides, plus.. musicaux. Si vous n'êtes pas sensible à la musique, si vous êtes plus dans le visuel que l'auditif, optez pour des films dont l'idée principale ressemble à votre roman ! Je ne pratique pas cet exercice par peur de plagier, mais si la musique ne vous tente pas, c'est une autre possibilité.
2 : Varier les plaisirs
Le pire, dans l'écriture, c'est de tomber dans la monotonie. À force d'être chaque jour, à la même heure, devant votre page, vous allez vite vous lasser. Alors comment se rebooster ? Si vous écrivez sur l'ordinateur, tentez quelques minutes de vous installer contre le radiateur avec un carnet et un chocolat chaud. Dessinez, amusez-vous, écrivez ce qui vous passe par la tête. Pas besoin de plus de cinq minutes et votre motivation reviendra. Vous prendrez y d'ailleurs peut-être goût ! Et vice versa, si vous avez l'habitude d'écrire sur papier, l'ordinateur détendra votre poignet et mettra au propre vos écrits.
Une autre façon de ne pas se lasser : écrivez dans des lieux différents chaque fois. Sur un canapé, dans un arbre, sur un banc, assis par terre en tailleur, allongé ou debout. Variez. Vous verrez que non seulement l'écriture sera pour vous un amusement, mais vos écrits n'en seront que plus riches.
3 : Trop c'est trop
Vous écrivez trop, vous en avez assez. Lâchez-tout ! Regardez la télé ou dessinez, sortez de votre tanière ! Écrire beaucoup, c'est bien, mais pas trop. Il faut savoir trouver un équilibre, pour revenir tout frais et motivé devant votre roman.
4 : Les pages du matin
Cette idée n'est pas de moi, mais de Julia Cameron. Le but étant d'écrire dès le saut du lit. Vous avez encore la tête dans le brouillard, ce n'est pas grave ! Écrivez quelques pages avant d'aller travailler et ressortez-les quelques jours plus tard. Confectionnez-vous un cahier "Pages du matin" et laissez place à votre créativité ! N'importe quelle petite phrase vous sera utile dans votre carrière d'écrivain.
5 : Il y en a d'autres comme vous
Il y en a d'autres comme vous ! Tout le monde a déjà eu une panne en se retrouvant devant sa page blanche ! Rencontrez des écrivains, étendez votre réseau. Rendez-vous sur des forums de lecture, votre culture fera un bond et votre motivation également. 'L'union fait la force'. Eh oui, ça marche aussi chez les écrivains ;)
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L'année dernière j'ai entamé le roman Ana, qui parlait d'une jeune fille égarée dans l'Atlantique, qui se faisait héberger par un barman londonien, et qui tentait de retrouver son identité. L'année dernière encore, j'étais très naïve, donc soyez indulgents ;)
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Bon, je fais un peu tout dans la précipitation, mais mon blog en est à 500 visiteurs, alors j'ai pensé créer une page, car aujourd'hui c'est un bon moyen d'étendre son réseau de contacts. Faites tourner !
C'est simple, le lien, c'est https://www.facebook.com/etreecrivain, on peut pas se tromper ;)
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Eh oui, je suis en train d'écrire une nouvelle version de ma nouvelle polar Crash ! N'ayant pas gagné au concours Mauves en Noir (oui, je suis dégoutée...), je transforme ma nouvelle en roman pour le présenter au concours Nos lecteurs ont du talent. De concours en concours, je finirais par être reconnue ! Haha :3 c'est un peu grâce à vous si ce blog vit, ainsi que ma plume. Pour vous remercier, je vous livre les premières lignes de ce roman qui s'annonce assez long !
Martine travaillait ardemment depuis le matin. Elle commençait à saturer. Ses yeux pleuraient tous seuls et des courbatures l’engourdissaient peu à peu. Après toutes ces années acharnées où elle faisait défiler des produits sur son tapis roulant, elle avait acquis cette étrange musculature au niveau des avants bras et de la nuque. Un jour elle était tombée sur un article prévenant des troubles musculo-squelettiques potentiels liés à son métier. Elle n’y avait pas vraiment cru et avait reposé le journal en soupirant de lassitude. « Comme si le boulot de caissière n’était pas assez dur ». Mais depuis ce jour, elle avait le sentiment que chaque mouvement de tête qu’elle esquissait lui lancinaient la nuque.
Martine était une employée motivée et volontaire. Elle procédait à l’ouverture et la fermeture du Monoprix chaque jour, et ne se permettait qu’une brève pause entre midi et midi trente. Elle s’efforçait d’être irréprochable, de se démarquer par son zèle, et pourtant.. Elle n’avait pas toujours été ainsi. Six mois plus tôt, Martine avait frôlé le renvoi pour importants troubles éthyliques. Sans raison apparente, la jeune femme avait plongé la tête la première dans les noirceurs de l’alcool, pour n’en ressortir que deux ans plus tard.
© Lise Bello, All Rights Reserved
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Ne m'en voulez pas, en ce moment je n'ai pas trop le temps d'écrire. Pourtant je participe à plusieurs concours d'écriture à la fois, donc vous avez raison, je devrais me bouger les fesses !
Bon ok, je m'incline : voici le premier (vraiment premier, donc pas de critiques :3) jet d'une nouvelle qui a pour thème Le dernier arbre. Je ne vous livre pas l'intrigue (ce serait trop imple hein !) mais seulement les premières lignes. Et puis non, en fait, je retire ce que j'ai dit : défoulez-vous. Si quelque chose dans ma narration vous fait tiquer, dites-le moi. Allez bisous ! (Et bonne lecture...)
7 Avril 2222, Paris
Nana, comme chaque jour, contemplait le minuscule rayon de soleil qui parvenait à s’infiltrer dans sa chambre. Les fenêtres ne mesuraient pas plus de 5 centimètres de haut, et la jeune fille était constamment plongée dans le noir. Ce petit rayon était la seule joie que lui apportait la vie. Cloîtrée dans cet orphelinat depuis la mort de ses parents, cinq ans plus tôt, elle dépérissait petit à petit. Ses yeux se fatiguaient à vivre dans le noir. Ses cheveux s’assombrissaient, sa peau était froide et d’une extrême fragilité. Elle n’avait pas vu d’oiseau depuis cinq ans. Elle n’avait pas foulé la terre fraiche depuis cinq ans. Elle ne se souvenait même plus à quoi ressemblait une plante, un arbre...
Six ans plus tôt, un scientifique avait créé un engrais qui, d’après ses dires, permettait de faire pousser un arbre en quelques mois. Cette découverte fut une révolution dans le monde de la science, et on l’employa très rapidement dans toutes les forêts pratiquement éteintes à cause de la déforestation. Mais les analyses étaient trompeuses. Bien vite, les arbres nés de ce produit commencèrent à pourrir. Ils s’effondrèrent tous, écrasant les villes alentour. Et les restes de ces arbres empoisonnèrent la terre, qui a son tour empoisonna les racines des arbres plus anciens. À la fin de l’année 2117, les arbres se firent rares sur la planète. Le virus s’était propagé à une vitesse effroyable. L’oxygène manquait.© Lise Bello, All Rights Reserved
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